Ratisbonne - 23 avril 1809

Napoléon remporte la victoire à Ratisbonne.

1809 (23 avril) - Napoléon remporte la victoire à Ratisbonne.

Cette bataille oppose la France napoléonienne à l’Empire d’Autriche, entre le 19 et le 23 avril 1809. Elle s’inscrit dans un contexte d’invasion par l’Autriche de la Bavière, alliée de la France, alors qu’une Cinquième Coalition vient de se constituer dix jours plus tôt.

Elle oppose trente-sept mille soldats français commandés par Davout et Napoléon, à vingt-six mille Autrichiens commandés par l’archiduc Charles Louis d’Autriche.

La bataille débute à 5h du matin. La réserve de cavalerie française commandée par les généraux Nansouty et Saint-Sulpice se dirige vers Ratisbonne. Elle se poursuit dans l’après-midi par la prise de la ville par les Français. Les combats de rue se poursuivent jusque vers 19h.

C’est en fin de journée que la division Friant, du corps de Davout, franchit le pont de la ville qui enjambe le Danube, défendu par de nombreux canons autrichiens.

Les Français s'emparent des faubourgs de Stadtamhof sur la rive nord du fleuve. La division Gudin passe à son tour le fleuve dans la soirée.

La journée est un immense succès pour Napoléon.

Il lancera dès le lendemain Davout à la poursuite de l’archiduc, en pleine retraite vers l’Autriche.

Pendant la bataille, Napoléon est légèrement blessé au talon ; la nouvelle se répand rapidement au sein de l'armée d'Allemagne.

Adolphe Thiers rapporte ainsi cet événement dans son ouvrage de 1866 :

"Tandis qu'avec une lunette l'empereur observait les lieux, il reçut une balle au coup de pied et dit avec le sang-froid d'un vieux soldat : je suis touché ! Il l'était effectivement, et d'une manière qui aurait pu être dangereuse, car si la balle eut porté plus haut, il avait le pied fracassé, et l'amputation eut été inévitable ... "

Le soir même, des milliers de soldats venus de toutes parts entourent l'empereur afin de lui témoigner leur soutien.

La retraite des Autrichiens permet aux Français, le 12 mai, d’entrer en vainqueur dans Vienne (encore une fois !) vide d'ennemis.

La prise de Vienne intervient avec dix jours d’avance sur le délai annoncé par Napoléon.

 

 

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