Grégoire de Tours (538-594)

Gregoire de Tours (gravure)Georges Florent, nommé ultérieurement Grégoire, probablement en l'honneur de son arrière grand père Grégoire de Langres, naquit au sein d'une riche famille sénatoriale d'Auvergne, dont à plusieurs reprises des membres accédèrent à l' épiscopat. Par la branche maternelle Grégoire avait des liens avec les anciens évêques de Tours. Il naquit à Clermont (en Auvergne) un 30 novembre 538, et perdit son père (souvent malade) vers l'âge de dix ans. Grégoire vécut donc désormais avec sa mère et fut confié à son oncle Gall pour son éducation religieuse.

Gall aimait profondément son neveu, et lorsque celui ci tomba gravement malade, il venait lui rendre de fréquentes visites. Un jour que Grégoire souffrait de l'estomac et se trouvait en proie à une forte fièvre, il désira être porté à l'église du confesseur Illidius. Dés qu'il fut parvenu au tombeau et qu'il eut fait sa prière, il se senti mieux. D'une santé fragile, et alors qu'il allait de plus en plus mal, l'enfant promit que s'il guérissait il se ferait clerc. Le 14 mai 551, Gall décédait.

En août 573 Grégoire fut élu évêque de Tours, avec l'accord du roi pour succéder à Eufronius. L'évêque de Reims, Egidius, le consacra. Il s'opposa courageusement à Chilpéric et Frédégonde, entretint d'étroites relations avec les princes et administra son diocèse avec fermeté.

Évêque de Tours de 573 à 594, il fut aussi historien et nous à légué un témoignage sincère et objectif sur les événements et les mentalités de son temps. Il écrivit 10 livres d' histoires auxquels on donna plus tard le nom de "Histoires des francs" Cet ouvrage, en dépit de certaines faiblesses imputables à l 'époque, constitue néanmoins un témoignage irremplaçable sur celle ci, notamment sur la société mérovingienne.

 

 

Retour