Pierre-Etienne Flandin (1889-1958)
Avocat, homme politique français
Pierre-Étienne Flandin, né le 12 avril 1889 à Paris 16e et mort le 13 juin 1958 à Saint-Jean-Cap-Ferrat (Alpes-Maritimes), est un avocat et homme d'État français. Fils d'Étienne-Jean-Marie Flandin, avocat, magistrat et homme politique (1853-1822), et de Marie-Léontine-Pauline Ribière. Il épouse en 1912 Marguerite-Laurence Barbier.
Il fréquente le Lycée Carnot, la faculté de droit de Paris. Ancien élève de l'École libre des sciences politiques, il décroche un Doctorat en droit en 1914.
Sa carrière professionnelle : Avocat à la cour d'appel de Paris - Chargé de mission au ministère de la guerre (1915) - Directeur du service inter-allié au sous-secrétariat d'État à l'aéronautique (1917).
Ses mandats électifs : Famille politique : modérés-conservateurs - Maire de Domecy-sur-Cure (Yonne, 1922-1944) - Conseiller général du canton de Vézelay (Yonne, 1919-1940, 1955-1958) - Député de l'Yonne (1914-1941).
Les responsabilités exercées : Sous-secrétaire d'État aux travaux publics, chargé de l'aéronautique et des transports aériens (1920-1921) - Ministre du commerce et de l'industrie (1924, 1929-1930) - Ministre des finances dans les cabinets Laval (27 janvier 1931 - 20 février 1932) et Tardieu (20 février - 3 juin 1932) - Ministre des travaux publics (1934) - Président du Conseil (1934-1935) - Ministre des affaires étrangères (1936) - Chef du gouvernement de l'État français (1940-1941).
Pierre-Étienne Flandin négocie le rééchelonnement des versements allemands prévus par le plan Young. Il développe le rôle de soutien à l'activité économique que l'État est amené à jouer en raison de la crise : il passe une convention avec le Crédit foncier pour l'organisation du crédit hypothécaire maritime, crée la Caisse de crédit aux départements et aux communes pour le perfectionnement de l'outillage national, départemental et communal (loi du 28 décembre 1931), organisme qui préfigure l'actuel Crédit local de France. Pierre-Étienne Flandin augmente également les subventions de l'État aux caisses municipales de secours contre le chômage. Enfin, avec le décret du 13 février 1932, il réorganise le contrôle de l'État sur les compagnies de chemins de fer.