Les CAROLINGIENS

Dynastie régnante de 751 à 987

Les CarolingiensSuccédant aux Mérovingiens, cette nouvelle dynastie est fondée par le fils de Charles Martel, Pépin le Bref (751-768), qui, après s'être proclamé roi des Francs alors qu'il n'était que maire du palais, se fait sacrer par saint Boniface pour légitimer son pouvoir. C'est le pape Zacharie qui reconnaît officiellement la souveraineté du nouveau roi qui en contrepartie aidera  l’Eglise dans ses difficultés avec les Lombards.

A la mort de Pépin le Bref, en 768, le royaume est partagé (coutume des Mérovingiens) entre ses fils mais Charlemagne (768-814) reste seul en 771. Comme son père, il s'emploie à renforcer et à agrandir le royaume par des victoires et des conquêtes en utilisant la puissante et nécessaire alliance avec le clergé et la papauté, si bien qu'à la fin du siècle le royaume franc rappelle l'ancien Empire romain ou du moins déborde largement les frontières de la Gaule puisqu'il s'étend de l'Elbe à la Catalogne. Le jour de Noël de l'an 800, Charlemagne est couronné empereur dans la Basilique Saint-Pierre de Rome, par le Pape Léon III.

Louis 1er le Pieux (814-840) lui succède mais il tombe vite sous l'influence de l'Eglise, qui pense plus à sa primauté qu'à celle de l'empire ; de plus, malgré ses efforts, il ne peut empêcher le partage du royaume entre ses fils, qui le dépossèdent en 840.

En 843, au fameux traité de Verdun, l'empire est divisé : Charles II le Chauve reçoit la partie occidentale, à peu près limitée par l'Escaut, la Meuse, la Saône et le Rhône ; Louis le Germanique a la partie orientale, à l'est du Rhin et au nord des Alpes ; Lothaire, l'aîné, garde le titre d'empereur et la longue bande de territoires entre les deux domaines de ses frères.

A la mort de Charles II le Chauve en 877 la Francie Occidentale connaît une profonde décadence que n'arrivent pas à enrayer ses successeurs : Louis II le Bègue (877-879) Louis III et Carloman II (879-882-884), Charles III le Gros (884-887) et Charles III le Simple (898-923) et ses descendants (Louis IV d'Outremer, Lothaire et Louis V).

Les possessions carolingiennes, démembrées par les donations et les partages successifs, se sont amenuisées et, surtout, la puissance royale n'est plus respectée par les comtes. La faiblesse du pouvoir central amène la naissance de la féodalité. Le comte de Paris, Eudes, vainqueur des Normands, dispute le pouvoir aux Carolingiens avant que sa famille réussisse à évincer définitivement la dynastie carolingienne. Ce sera, en 987, l'œuvre d’Hugues Capet.

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Arbres généalogiques simplifiés

Arbre généalogique des Carolingiens

Arbre généalogique des Robertiens

 Sources : histoire-france.net/genealogie/carolingiens 
(pour Charles le Simple lire les dates de règne : 898-922)

Note : Respectant l'ordre chronologique, les trois rois Robertiens sont inclus dans la liste ci-contre.

 

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